Beck Jacques
L’Art est la synthèse d’une émotion oublieuse
du moi pour rejoindre l’universel. Jacques Beck
Les fleurs et les arbres font la fascination de Jacques Beck,
lorsqu’enfant,il admire les mains burinées d’un jardinier.
C’est la révélation d’une vie, attachée à la nature et à ses éléments.
Adolescent, il rencontre Cyril Van de Fonteyne, qui l’invite à
l’initiation du bois. Ce maître avait décelé en lui les talents du
sculpteur.
L’intérêt de Jacques Beck pour les jardins et le paysage s’exprime à
travers sa carrière d’enseignant en projets d’architecture des jardins
et du paysage, son souci pour l’environnement par celle d’écologue.
Il éprouve un respect semblable pour les humains, les animaux, les
plantes, les minéraux.
Aussi n’est-il pas étonnant que sa découverte du petit granit ait
représenté une manière d’appel, aussitôt suivi par la conviction d’une
passion pour ces matières nobles, le petit granit, les marbres, le
granit.
Ce travail correspond pour l’artiste à une initiation, toujours
étonnante, questionnante, par le biais du dialogue avec une pierre
brute, qui demande que soient respectés sa structure, ses veines. Un
dialogue complet puisqu’il se poursuit avec les mains, les oreilles,
les yeux.
L’attrait particulier de Jacques Beck pour la pierre vient de ce
qu’elle paraît dure, mais qu’en réalité, elle ne supporte aucun geste
maladroit.
L’Art, pour Jacques Beck, représente donc une initiation.
(lire la suite...)